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D’un côté, les banques suisses. Dans le secret de leurs caves blindées, sous l’anonymat de leurs comptes à numéros, elles détiennent le quart des richesses mondiales. Protégées par le fameux « secret bancaire », ces fabuleuses richesses font de la Suisse le coffre-fort de la planète. De l’autre, la Mafia. Cosa Nostra possède ou contrôle, par le biais de sociétés-écrans, 65 % au moins de toutes les entreprises européennes et américaines réunies. Chiffre d’affaires pour l’exercice 1974 : 20 000 milliards d’anciens francs. L’argent n’a pas d’odeur, c’est connu. Sauf quand la guerre totale éclate entre ces deux superpuissances occultes, le jour où les banques suisses défient la Mafia. Ce jour-là, l’argent prend l’odeur du sang. Car si rien ne résiste à Italo Bébé Volpone et à Don Ettore Gabelotti, les tout -puissants chefs de famille du Syndicat, rien au monde ne peut faire céder Homer Kloppe, le banquier de Zurich.